Depuis le début de la guerre, les réfugiés ukrainiens affluent à la frontière polonaise. Comme à Przemsyl, où ils sont accueillis avec une boisson chaude, après un long voyage. Affamés, fatigués et abasourdis, ces réfugiés sont parfois avec des enfants et quelques rares bagages. "J'ai vu les bombardements à Kiev, et ce bruit… Il y avait des explosions très fortes. C'était effrayant. On ne savait jamais d'où venait les tirs alors que nous sommes partis. On a laissé toutes nos affaires à la maison, et on ne sait pas quoi faire", explique une femme qui a fui Kiev.La Moldavie également très priséeLes bombardements et les combats ont contraint ces personnes à quitter leur maison. Pour eux, la guerre est la première étape vers l'inconnu. L'incertitude plane. S'ils souhaitent rentrer chez eux, ils veulent que ce soit dans une Ukraine en paix. À quinze kilomètres, dans la localité polonaise de Medyka, d'autres réfugiés passent la frontière à pied. Certains ont rejoint la Moldavie, un des pays européens les plus pauvres. Après seize jours de guerre, la barre des 2,5 millions de réfugiés a été dépassée.