L’UMP s’attaque à un nouveau passage de l'accord PS-EELV
Voilà ce que stipule le paragraphe-polémique. En cas de victoire de la gauche, la France fera des propositions pour réformer l'ONU : siège européen et suppression du droit de veto. La droite y voit la perte du statut de membre permanent au Conseil de sécurité dont bénéficie notre pays. Le PS, un brin gêné, désamorce la bombe en assurant qu'il ne s'agit que d'une simple conception philosophique de la diplomatie. "Tant que je serai dans la situation d'exercer la responsabilité de mon pays si les Français me la confient, il n'y aura pas de remise en cause du droit de veto, de remise en cause unilatérale du droit de veto ", a déclaré ce matin François Hollande. En un mot, un projet mort-né. Les Verts, eux, n'en démordent pas. Le droit de veto, un privilège dépassé selon eux.
Qui croire ?
Décidément, cet accord devient une source inépuisable de zizanie et de confusion. Et l'UMP profite de ces cafouillages. Le parti se met en ordre de bataille, François Fillon a revêtu ce week-end son costume de chef de la majorité pour galvaniser les troupes. Et la droite n'a aucun mal à trouver ses premiers arguments anti-Hollande. Nucléaire et diplomatie, le candidat socialiste affaiblirait la France. Ce que la droite oublie juste de préciser, c'est qu'une résolution du même type, siège européen et suppression du droit de veto, fut votée en 2004 à Strasbourg par le parti populaire européen. L'UMP en est membre et cette année là ses députés avaient voté pour le texte.
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