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Les recherches se poursuivent à L'Aquila pour retrouver des survivants

Le violent séisme qui a secoué le centre de l’Italie lundi a fait, selon le dernier bilan en date, au moins 260 morts. Malgré les nombreuses répliques, les secouristes continuent de fouiller les décombres à la recherche de survivants. Des efforts parfois récompensés : hier soir dans le centre de l'Aquila, une jeune femme de 2O ans a été sortie vivante des gravats, plus de 4O heures après le séisme…
Article rédigé par franceinfo
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Venus de toute l’Italie, les sauveteurs poursuivent leurs recherches, à l'Aquila, mais aussi dans les 26 communes alentours qui ont été touchées par le séisme. C’est Onna, un village de 350 habitants, à 10 km de l’Aquila, qui est érigé en village "martyr" par les Italiens. Quelque 40 personnes y ont péri.

Au total, les pompiers ont annoncé qu'ils avaient retiré une centaine de personnes vivantes des décombres depuis le début des opérations de secours. Mais si chaque jour apporte son lot de petits et de grands miracles, les espoirs de retrouver des survivants s’amenuisent au fil des heures.

D’autant que deux jours après la violente secousse qui a touché toute cette région des Abruzzes, dans le centre de l’Italie, la terre continue de trembler. Avec de fortes répliques comme hier soir, ressenties jusqu'à Rome. Sur place, les rescapés s'organisent, avec la crainte de nouvelles secousses.

Le bilan de cette catastrophe, la pire qu’ait connue la péninsule depuis 30 ans, s’établit à 260 morts au dernier décompte, 1.500 blessés et quelque 17.000 sinistrés.

Au-delà du désarroi, c'est aussi la colère au monte au sein de la population. Avec notamment cette question : pourquoi des bâtiments récents, comme l'hôpital de l'Aquila par exemple, ont-ils été endommagés. Depuis 1984, il y existe pourtant des normes antisismiques pour la construction.

Une polémique alimentée par ailleurs par les déclarations d'un scientifique qui a affirmé avoir prévu ce séisme grâce à un système de sa fabrication qui mesure le taux de radon, un gaz d'origine naturelle. Le Pr Giampaolo Giuliani, de l'Institut national de géophysique, a assuré que, ''terrifié'' par les données ainsi obtenues, il avait prévenu les autorités du danger, mais qu'au lieu d'être entendu, il avait fait l'objet d'une enquête pour ses propos alarmistes.

Cécile Mimaut, avec agences

Tremblement de terre en Italie
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