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Les législatives de mercredi ont été marquées aux Pays-Bas par une forte progression de l'extrême droite

Les deux principaux partis, travaillistes et libéraux, devront sans doute former une coalition (appelée "violette") pour gouverner.Le PVV, le parti anti-islam du député Geert Wilders, 46 ans, donné quatrième dans les sondages, est arrivé en troisième position avec 24 sièges, contre 9 dans le parlement élu en 2006..
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Mark Rutte (VVD) en juin 2010, dont le parti est arrivé en tête, possible futur premier ministre (AFP/ANOEK DE GROOT)

Les deux principaux partis, travaillistes et libéraux, devront sans doute former une coalition (appelée "violette") pour gouverner.

Le PVV, le parti anti-islam du député Geert Wilders, 46 ans, donné quatrième dans les sondages, est arrivé en troisième position avec 24 sièges, contre 9 dans le parlement élu en 2006..

"Plus de sécurité, moins de criminalité, moins d'immigration, mois d'islam, voilà ce que les Pays-Bas ont choisi", a dit Wilders, qui pourrait être incontournable dans les tractations à venir.

Estimations des résultats à partir des résultats portant sur 88% des suffrages exprimés:

Parti libéral (VVD): 31 sièges (22 sortants)
Parti travailliste (PvdA) : 30 sièges (33 sortants)
Parti de la liberté (PVV): 24 sièges (9 sortants)
Chrétiens démocrates (CDA): 21 sièges (41 sortants)
Parti socialiste (SP) : 15 sièges (25 sortants)
Parti vert (GL) : 10 sièges (7 sortants)
Démocrates 66 (D66, sociaux-libéraux): 10 sièges (3 sortants)

Si les résultats définitifs confirment cette répartition, Mark Rutte (leader des Libéraux) sera chargé de tenter de former un gouvernement de coalition, mais la tâche s'annonce très ardue compte tenu des rapports de force au parlement.

Il s'agissait de la première élection nationale dans un pays de la zone euro depuis l'éclatement de la crise de la dette en Grèce.

Le Parti chrétien-démocrate de l'actuel Premier ministre Jan Peter Balkenende, qui a dirigé les quatre derniers gouvernements, arrive quant à lui en quatrième place avec 21 sièges quand il disposait de 41 élus depuis 2006. "Les électeurs ont parlé, le résultat est clair. Dans une élection, il y a des vainqueurs et des perdants, c'est ainsi que fonctionne la démocratie", a commenté le chef du gouvernement sortant, avant d'annoncer sa démission du parlement.

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