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Les "grands sacrifices" imposés aux Grecs

Le Premier ministre grec Georges Papandreou a confirmé ce matin qu'un accord avait été conclu entre la Grèce, l'Europe et le FMI. Il a parlé de "grands sacrifices". C'est la contrepartie des plus de 100 milliards d'euros de prêts pour faire face à sa dette. C'est le ministre des finances qui est ensuite entré dans le détail de ce plan d'austérité.
Article rédigé par franceinfo
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“ La Grèce a besoin actuellement de pouvoir
emprunter 60 milliards d'euros par an” a déclaré Georges Papandreou.
Et il a indiqué que les mesures d'austérité décidées affecteront les employés du
secteur public mais aussi les retraités.

"Le grand homme malade, c'est le secteur public"

Seul le secteur privé est donc épargné. Le Premier ministre grec a expliqué que c'était à la fois nécessaire et juste: “Dans la marge de négociation très étroite dans laquelle
nous nous sommes retrouvés, il est bon que les salariés du
secteur privé ne soient pas touchés. Nous avons dû prendre des
mesures qui touchent les salariés et les retraités du secteur
public. Cela parce que le grand homme malade, c'est le secteur
public.

Menées depuis le 21 avril à Athènes par des représentants de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du FMI, les négociations se sont poursuivies jusque tard hier au ministère de l'Economie.

L'aval final devra être donné par les chefs d'Etat et de gouvernement,
probablement le 7 ou le 8 mai.

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