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Le casse-tête du casting pour les hauts postes de l'Union européenne

Les 28 chefs d'Etat et de gouvernement n'arrivent pas à s'entendre sur les noms des futurs présidents du Conseil européen et chef de la diplomatie de l'UE.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Discussion, le 16 juillet 2014 à Bruxelles (Belgique), entre l'Allemande Angela Merkel et les Premiers ministres britannique, portugais et finlandais, David Cameron, Pedro Passos Coelho, Alexander Stubb. (FRANCOIS LENOIR / REUTERS)

Pas d'accord. Les 28 dirigeants européens ne sont pas parvenus à s'entendre dans la nuit de mercredi 16 à jeudi 17 juillet sur les nominations aux hauts postes de l'UE. Ils se sont donnés jusqu'au prochain sommet extraordinaire, prévu à la fin août, pour trouver des compromis sur les noms du président du Conseil européen et du chef de la diplomatie de l'Union européenne.

"Nous ne sommes pas encore à un point où nous avons une solution consensuelle sur l'ensemble du paquet, a déclaré le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy. C'est dommage mais pas dramatique. C'est tout à fait normal que pour ce genre d'opération délicate, on prenne du temps."

Bataille entre droite et gauche, hommes et femmes

Il faut dire que l'équation à résoudre est complexe. Après l'élection de Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne, l'attribution des deux autres postes répond à des équilibres droite-gauche, nord-sud contre est-ouest, mais aussi de sexe et d'âge.

Le contexte international tendu, dominé par la crise en Ukraine, n'arrange rien. La volonté de l'Italie d'obtenir le poste de chef de la diplomatie de l'UE pour sa nouvelle ministre des Affaires étrangères, Federica Mogherini, se heurte à une forte résistance des pays baltes et de la Pologne. La Bulgare Kristalina Georgieva semble plus consensuelle. Actuelle commissaire à l'Aide humanitaire, ancienne de la Banque mondiale, son expérience et sa nationalité pourraient jouer, malgré son positionnement à droite.

La gauche revendique aussi la présidence du Conseil et François Hollande a insisté pour qu'elle revienne à une femme. Le nom de la Première ministre danoise, Helle Thorning-Schmidt, est souvent cité mais la droite ne renonce pas à ce poste et regorge de candidats, comme les Premiers ministres néerlandais Mark Rutte, polonais Donald Tusk et irlandais Enda Kenny.

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