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Le souvenir de Ceausescu devient un enjeu touristique

Nicolae Ceausescu a dirigé d’une main de fer la Roumanie pendant 34 ans. Dernier dictateur du bloc de l’Est, il est fusillé le 25 décembre 1989, alors que le rideau de fer s’écroule. Aujourd’hui, la Roumanie voudrait faire de son souvenir un atout touristique.
Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
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Statue de Ceausescu devant sa maison natale à Scornicesti en Roumanie (AFP)

Dans quelques semaines, la caserne où fut jugé et exécuté le couple Ceausescu sera ouverte au public. Une ancienne caserne au nord de Bucarest, où le dictateur et sa femme passèrent les derniers jours de leur vie.

Procès expéditif, sentence sans appel, la révolution roumaine n’a pas été exemplaire. Pourtant ce futur musée ne veut pas ouvrir le dossier de la fin du dictateur.
 
Mais la Roumanie veut miser sur le tourisme encore balbutiant pour muscler son économie. Les atouts ne manquent pas. Région des Carpates et du mythe du comte Dracula, delta du Danube qui est la zone sauvage la plus vaste d’Europe.
 
Alors pourquoi pas un Ceausescu tour ! Au risque de réveiller quelques nostalgies et quelques rancœurs. Le «génie des Carpates», comme il s’était autoproclamé, était détesté de son vivant. Beaucoup de Roumains ne veulent pas qu’il devienne un martyr et qu’on lui dédie un culte.

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