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Le PS charge l'Allemagne, Juppé dénonce un "péril mortel"

Le PS maintient l'affichage de ses désaccords face à l'Allemagne mais a retiré du texte final d'un document en préparation les formules les plus agressives envers la chancelière Angela Merkel. C'est ce qu'annonce ce samedi Jean-Christophe Cambadélis. Une volonté de confrontation critiquée par l'ancien Premier ministre Alain Juppé.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Fabrizio Bensch Reuters)

Au coeur de la polémique, un argumentaire de 21 pages rédigé sous le contrôle de Jean-Christophe Cambadélis qui doit être présenté aux militants dansla perspective de la Convention du parti sur l'Europe prévue le 16 juin prochain.  Avec en toile de fonds de multiples interventions contre la rigueur et un appel à la "confrontation" avec l'Allemagne lancé vendredi par Claude Bartolone.

Devant les critiques, Jean-Christophe Cambadélis a annoncé que le document avait été "allégé - à (sa) demande - des formules stigmatisantes vis-à-vis de Mme Angela Merkel. " Mais sur le fond, rien n'a été changé.

Ce qu'Alain Juppé, ancien Premier ministre, ancien ministre des Affaires étrangères qualifie cet samedi après-midi dans Le Monde de "péril mortel" . Il estime que la France est isolée, que "la  confiance avec l'Allemagne est rompue " et que nous "avons perdu tout crédit pour engager pour un dialogue musclé avec elle".

Et le commissaire européen Michel Barnier se lance dans ce débat sur son compte twitter.

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