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Le pape Benoît XVI a demandé aux catholiques allemands de ne pas se diviser et de lui rester fidèles

Environ 100.000 personnes, selon les organisateurs, venues aussi de la Suisse et de la France toutes proches, ont acclamé dimanche, sous un ciel ensoleillé, le pape lors d'une messe en plein air célébrée sur l'aérodrome de Fribourg, dans le sud-ouest de l'Allemagne, au quatrième et dernier jour d'une visite officielle dans son pays natal.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le pape Benoît XVI salue la foule des fidèles rassemblée sur le terrain de l'aéroport à Fribourg (AFP PHOTO / PATRICK HERTZOG)

Environ 100.000 personnes, selon les organisateurs, venues aussi de la Suisse et de la France toutes proches, ont acclamé dimanche, sous un ciel ensoleillé, le pape lors d'une messe en plein air célébrée sur l'aérodrome de Fribourg, dans le sud-ouest de l'Allemagne, au quatrième et dernier jour d'une visite officielle dans son pays natal.

Dans sa papamobile blanche, le pape, portant robe blanche et cape rouge, a fait le tour de l'aérodrome, saluant la foule et embrassant des bébés et très jeunes enfants que des prêtres lui faisaient passer par la fenêtre.

Dans son sermon, Benoît XVI a appelé les fidèles à dépasser leurs querelles internes et à rester obéissants envers l'Eglise, "en ces temps de péril et de changement radical" et de "crise de la foi".

"L'Eglise en Allemagne surmontera les grands défis du présent et de l'avenir et demeurera un levain dans la société si les prêtres, les personnes consacrées et les laïcs croyants dans le Christ collaborent dans l'unité", a-t-il dit.

Le pape craint une "protestantisation de l'Eglise", chacun choisissant ce qu'il retient de croire et de ne pas croire.

Tout au long de son voyage, qui l'a mené de Berlin à Erfurt, dans
l'ancienne Allemagne de l'Est, puis à Fribourg, un bastion du catholicisme, le pape n'a eu de cesse d'appeler l'Eglise à faire preuve d'ardeur et de conviction dans un pays marqué par le sécularisme.

Benoît XVI a bousculé la puissante Eglise allemande, forte de plus de 24,6 millions de fidèles, en affirmant que si elle n'attirait plus, c'est qu'elle était trop bien installée, trop "tiède" et manquait d'inspiration spirituelle. Il a également envoyé une pique à son pays, un modèle de "bien-être, d'ordre et d'efficacité", selon lui, mais marqué par la "pauvreté en ce qui concerne les relations humaines et (...) le domaine religieux".

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