Le musée de l'Acropole ouvre ses portes
C’est un bâtiment de marbre et de béton ultra-moderne situé en bas du rocher de l'Acropole. Conçu par l'architecte franco-suisse Bernard Tschumi, il est aéré de verre pour jouer avec la lumière du soleil et les éclairages artificiels selon les heures du jour ou de la nuit.
Ce symbole à 130 millions d'euros, qui était initialement censé ouvrir ses portes pour les Jeux olympiques à Athènes en 2004, sera finalement inauguré aujourd’hui. Plus de 200 personnalités ont été invitées pour l’occasion, dont des chefs d'Etats, ministres et directeurs de musées.
D'une superficie de 25.000 m2, le musée comporte trois niveaux et accueille plus de 4.000 oeuvres. La salle vedette est celle dite "salle du Parthénon", conçue spécialement pour accueillir les frises du Parthénon, datant du 5ème siècle avant notre ère.
Des frises appelées aussi "marbres d'Elgin", du nom du diplomate britannique Lord Elgin qui les fit arracher au monument phare de la civilisation grecque au début du 19ème siècle, et dont la grande partie se trouve actuellement au British Museum.
"Le nouveau musée était l'un de plus importants dans le monde et un endroit idéal, conçu pour permettre l'exposition appropriée des sculptures dans leur configuration d'origine en permettant en même temps une vue sur le Parthénon, ce que la Duveen Gallery au British museum ne peut offrir", a souligné David Hill, président de l'Association pour le regroupement des sculptures du Parthénon (IARPS), qui demande à Londres de faire un geste symbolique en rendant ces frises à leur terre d’origine à l’occasion des Jeux Olympiques de 2012.
Jusqu’ici la Grande-Bretagne a toujours refusé de restituer ces précieux vestiges du passé, affirmant que les frises vieilles de 25 siècles ont été "légalement acquises auprès des autorités représentant la Grèce".
Cécile Mimaut, avec agences
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