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Le Kosovo à la veille de son indépendance

Le Premier ministre kosovar Hashim Thaçi a confirmé ce matin, après une rencontre avec des représentants religieux, que l'indépendance de la province du sud de la Serbie serait proclamée demain, le jour où a-t-il dit "la volonté des citoyens du Kosovo" sera exécutée.
Article rédigé par franceinfo
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Une indépendance dont la Serbie ne veut pas entendre parler.

Face à l'opposition de la Serbie et de la Russie, l'Union européenne s'apprête à envoyer une importante mission civile pour accompagner les premiers pas du nouveau pays.

Dans 4 mois, la Minuk, la mission de l'ONU qui administre le Kosovo depuis 1999 transmettra ses pouvoirs au gouvernement kosovar. 2000 personnes venues de tous les Etats membres de l'UE se chargeront alors de conseiller et de surveiller le Kosovo.

Pour le principal leader des Serbes du Kosovo, Milan Ivanovic, cette mission européenne est une occupation: «Par essence, la mission (de l'UE) a les caractéristiques d'une occupation et ne sera acceptée ni par la Serbie, ni par les Serbes du Kosovo» a t'il déclaré à l'AFP.

Quelque 120.000 Serbes face à presque deux millions d'Albanais,
sont restés au Kosovo après la guerre de 1998-1999.
Près de la moitié résident dans la partie Nord qui pourrait
faire sécession dès la proclamation d'indépendance du Kosovo par les
leaders albanais de la province.

La ville de Kosovska Mitrovica par exemple est divisée de part et d'autre
d'une rivière, l'Ibar. Quelque 40.000 Serbes vivent au nord et
environ 80.000 Albanais au sud.

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