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Le Bundestag approuve le renforcement du Fonds de sauvetage européen

On ne sait pas encore de quoi accouchera ce mercredi soir le sommet crucial de Bruxelles. Mais on sait désormais que la chancelière allemande Angela Merkel dispose d'un mandat clair, adopté in extrémis par son Parlement. Les députés lui donnent - sans surprise - mission de négocier le renforcement du Fonds de sauvetage européen.
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
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La position de l'Allemagne est la même depuis le début. Position adoptée cet après-midi à une écrasante majorité par les députés allemands - 503 sur 596 - quelques heures seulement avant le sommet des dirigeants européens à Bruxelles.

Le parlement de Berlin, par sa motion, donne mandat à la chancelière pour aller négocier le renforcement du Fonds, et refuser dans le même temps tout recours à la Banque centrale européenne (au nom de son indépendance) et toute augmentation de la garantie apportée par l'Allemagne, qui s'élève déjà à 211 milliards d'euros.

Comment démultiplier alors le FESF ? En le transformant d'une part en "assureur-crédit" des pays en difficulté, garantissant le remboursement d'une partie de leur dette, ce qui inciterait les investisseurs à leur prêter de l'argent. Et en cherchant d'autre part des financements extérieurs, grâce à l'éventuelle participation indirecte de pays tiers, comme le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine ou l'Afrique du Sud (que l'on surnomme les Brics ).

C'est grâce à ce double-mécanisme que la force de frappe du Fonds pourrait atteindre les 1.000 milliards d'euros ou plus évoqués ces jours-ci. Néanmoins, il se pourrait qu'aucun montant précis ne sorte ce soir du sommet.

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