Le Bundestag approuve le renforcement du Fonds de sauvetage européen
La position de l'Allemagne est la même depuis le début. Position adoptée cet après-midi à une écrasante majorité par les députés allemands - 503 sur 596 - quelques heures seulement avant le sommet des dirigeants européens à Bruxelles.
Le parlement de Berlin, par sa motion, donne mandat à la chancelière pour aller négocier le renforcement du Fonds, et refuser dans le même temps tout recours à la Banque centrale européenne (au nom de son indépendance) et toute augmentation de la garantie apportée par l'Allemagne, qui s'élève déjà à 211 milliards d'euros.
Comment démultiplier alors le FESF ? En le transformant d'une part en "assureur-crédit" des pays en difficulté, garantissant le remboursement d'une partie de leur dette, ce qui inciterait les investisseurs à leur prêter de l'argent. Et en cherchant d'autre part des financements extérieurs, grâce à l'éventuelle participation indirecte de pays tiers, comme le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine ou l'Afrique du Sud (que l'on surnomme les Brics ).
C'est grâce à ce double-mécanisme que la force de frappe du Fonds pourrait atteindre les 1.000 milliards d'euros ou plus évoqués ces jours-ci. Néanmoins, il se pourrait qu'aucun montant précis ne sorte ce soir du sommet.
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