La Grèce espère conclure mardi un accord avec ses bailleurs de fonds internationaux
But: percevoir une nouvelle tranche d'aide de huit milliards en octobre. La Grèce a annoncé mardi une nouvelle conférence téléphonique de la Troïka UE/FMI mardi à 17h GMT.
Par ailleurs, l'idée que le Premier ministre grec George Papandreou réfléchirait sur le maintien de la Grèce dans la zone euro a été démenti par un porte-parole du gouvernement.
Selon le quotidien kathimerini, citant des sources non précisées, George Papandreou réfléchissait à cette idée et un projet de loi préalable à ce référendum était prêt à être débattu dans les prochains jours. Pour le journal, le gouvernement était divisé surla question, certains ministres plaidant pour une initiative plus radicale avec dissolution du parlement et élections anticipées; d'autres refusant au contraire tout retour dans les urnes, que ce soit pour un référendum ou pour des législatives.
Un haut fonctionnaire grec a dit lundi soir que la Grèce espèrait conclure mardi l'accord avec ses bailleurs: "Nous sommes proches d'un accord et nous espérons conclure demain. Le gouvernement fera une annonce fort probablement mercredi, à l'issue du conseil des ministres."
Les médias grecs ont publié une liste de 15 dont, selon eux, la troïka exige la mise en oeuvre. Elles portent notamment sur une nouvelle suppression de 20.000 postes de fonctionnaires, une réduction ou un gel des traitements et retraites de la fonction publique, une augmentation de la taxe sur le fioul domestique, la fermeture des organismes publics déficitaires, la réduction des dépenses de santé et l'accélération des privatisations.
Athènes a annoncé dès dimanche qu'il procèderait à de nouvelles mesures d'économies en 2012 pour réduire le secteur public.
Selon le FMI, le retour à la croissance en Grèce n'aura pas lieu avant à 2013; il table sur une récession de 5,5% en 2011 et de 2,5% en 2012.
Mais même si la Grèce reçoit les 8 milliards d'aide prévu, beaucoup d'économistes et d'investisseurs pensent que la Grèce se retrouvera en défaut sur une dette qui atteint plus de 150% du PIB et se retrouvera à court de ressources à la mi-octobre.
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