: Vidéo Avenue de l'Europe. Le spleen de l'ouvrier polonais sur les chantiers de Londres
"Brexit or not Brexit ?" Une semaine avant un référendum primordial pour l'Union européenne, "Avenue de l’Europe, le mag" s’immerge en Grande-Bretagne. Dans le collimateur des Anglais, les ouvriers polonais, arrivés en masse depuis 2004.
A quelques semaines du référendum qui décidera de sa sortie ou non de l'Union européenne, la Grande-Bretagne remet en question les aides sociales pour les étrangers. Dans le collimateur du Premier ministre David Cameron, la communauté polonaise, la première du pays. A Londres, les 600 000 Polonais, arrivés en masse à l'entrée de leur pays dans l'UE, en 2004, sont concentrés dans le quartier d'Ealing. Ce sont eux qui forment le gros de la main-d'œuvre sur les centaines de chantiers de construction londoniens.
Pour l'émission spéciale que le magazine "Avenue de l'Europe" consacre le 15 juin au référendum en Grande-Bretagne, Régis Nusbaum a rencontré quelques-uns de ces ouvriers. Ils travaillent dur, au moins six jours sur sept. Comme les autres Européens de l'Est, ils contribuent à l'économie et à la croissance britanniques, paient des impôts, souligne Jacek Horn, chef d'entreprise polonais.
"Entre Polonais et Anglais, on a la même culture"
Mieux, ces ouvriers polonais revendiquent "la même culture" que les Anglais. "On ne traîne pas dans les rues, on n'essaie pas de changer le pays..., assure Kristofer. On suit les règles, on respecte la loi..." Qu'est-ce que ce serait dans le cas contraire ! Car non seulement le gouvernement mais aussi la population britannique leur manifestent une certaine hostilité. Ces dernières années, avec la montée du discours xénophobe, la communauté polonaise se vit "comme un bouc émissaire", explique cet article du Monde : à l’été 2015, un journal polonais a appelé ses compatriotes à donner leur sang, dans un geste symbolique.
Extrait du magazine "Avenue de l'Europe. Petite ou Grande-Bretagne ?", à voir le 15 juin 2016 sur France 3.
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