"Rien ne changera" sur notre position, affirme la Commission européenne après l'annonce de la démission de Theresa May

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Theresa May franchit la porte du 10, Downing Street, résidence des Premiers ministres britanniques à Londres, après avoir annoncé sa démission prochaine, le 24 mai 2019. (TOBY MELVILLE / REUTERS)

La Première ministre britannique a annoncé qu'elle présenterait officiellement sa démission le 7 juin, mais restera en poste le temps qu'un successeur soit désigné.

Ce qu'il faut savoir

Le Royaume-Uni va tourner la page Theresa May. La Première ministre britannique a annoncé, vendredi 24 mai, qu'elle démissionnerait le 7 juin. Au bord des larmes, elle a exprimé son "profond regret" d'avoir échoué à faire aboutir le Brexit, son projet d'accord avec l'Union européenne ayant été rejeté trois fois par les députés. La course à sa succession déterminera aussi la nouvelle position du Royaume-Uni sur la sortie de l'UE. 

 Des potentiels successeurs déjà sur les rangs. La campagne pour la désignation du nouveau Premier ministre débutera la semaine prochaine. Le très populaire Boris Johnson est le grand favori des bookmakers, mais les candidats potentiels sont nombreux : le Guardian en liste 13. Ce sont les parlementaires conservateurs qui voteront pour désigner deux candidats, qui seront ensuite soumis au vote des militants Tories. Le vainqueur, nouveau leader du parti, deviendra Premier ministre. Selon le parti conservateur, son successeur sera nommé d'ici le 20 juillet.

 Une émotion visible. La voix de Theresa May s'est brisée à la fin de sa déclaration devant le 10, Downing Street, au moment d'exprimer sa "gratitude d'avoir eu l'opportunité de servir le pays que j'aime". Elle a exprimé "un profond regret de ne pas avoir été capable de mettre en œuvre le Brexit".

De nombreuses réactions. Peu après l'annonce, Emmanuel Macron a salué le "travail courageux" de Theresa May et a appelé à "une clarification rapide" sur le Brexit. La chancelière allemande Angela Merkel a quant à elle dit "respecter" la décision de son homologue britannique et a promis d'oeuvrer à un "Brexit ordonné". Ce départ "signifie que nous entrons maintenant dans une nouvelle phase en ce qui concerne le Brexit, une phase qui pourrait être très dangereuse pour l'Irlande", a quant à lui estimé le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.