Le vin est parmi les produits les plus exportés vers le Royaume-Uni. L'enquête de France 3.
Laurent Metge-Toppin fournit 40% de sa production de vin au Royaume-Uni. Alors après le Brexit, il craint les effets de la chute de la livre sterling. "Ça ne va pas favoriser les importations de vins européens sur la Grande-Bretagne", explique-t-il. Le Beaujolais aussi est un partenaire privilégié du royaume : six millions de ses bouteilles passent la Manche chaque année. Et ici, c'est la négociation des accords de libre-échange qui inquiète. "Le risque, c'est le rétablissement des droits de douane", observe Bruno Mallet, vice-président de l'inter-Beaujolais.
"Ce n'est pas un mur"
Beaujolais, Bourgogne, Côtes-du-rhône ou encore Bordeaux, les vignobles français redoutent les effets du Brexit car le Royaume-Uni, c'est 5,7% de nos exportations agroalimentaires, soit 625 millions d'euros l'an denier. Un négociant bordelais explique que ce n'est pas encore la catastrophe. "Ce n'est pas un mur qui s'est créé entre les îles britanniques et la France", nuance-t-il au micro de France 3.
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