Vendredi 1er janvier, toute l'atmosphère de la première journée du Brexit tient dans l'image d'un Parliament Square désert, à Londres. L'habituel lieu de rassemblement des partisans de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne est resté incroyablement désert et silencieux. Aucune célébration n'a eu lieu ici, ni dans l'ensemble des du pays. La crise sanitaire et l'interdiction des rassemblements ont éclipsé ce jour historique. "Je crois qu'il était temps" Néanmoins, à défaut de liesse, il y a quand même du soulagement et de l'optimisme chez celles et ceux qui attendaient depuis quatre ans et demi la rupture avec l'Union européenne. "Je crois qu'il était temps, estime un passant. Ça a été un long chemin pour en arriver là, les gens voulaient partir". Le Royaume-Uni reste profondément divisé : beaucoup d'opposants au Brexit n'ont pas digéré ce divorce inédit, jusqu'à comparer le 1er janvier à un jour de deuil.