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Brexit : le Parlement britannique se prononcera le 11 décembre sur l'accord

Après avoir annoncé la date, la Première ministre britannique, Theresa May, a appelé des députés plus que sceptiques à soutenir l'accord de divorce obtenu avec l'Union européenne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La Première ministre britannique, Theresa May, le 26 novembre 2018, devant la Chambre des communes, à Londres. (JESSICA TAYLOR / UK PARLIAMENT / AFP)

Pour Theresa May, "il n'y a pas de meilleur accord possible" sur le Brexit. La Première ministre britannique l'a réaffirmé au lendemain du sommet européen qui a scellé l'accord entre le Royaume-Uni et ses 27 partenaires de l'Union européenne, après 17 mois de négociations difficiles. Mais le Parlement britannique doit encore se prononcer sur le texte. Le vote aura lieu le 11 décembre, a annoncé, lundi 26 novembre, Theresa May, devant les députés.

La Chambre des communes "aura à décider si elle souhaite ou non que nous répondions au vote du peuple britannique" qui a décidé le Brexit, a déclaré Theresa May lors d'un débat au Parlement. Elle a tenté de convaincre les députés de soutenir son accord, accueilli avec un grand scepticisme.

Faire approuver l'accord par le Parlement, un "défi"

Un rejet serait "un retour à la case départ" qui "ouvrirait la porte à plus de divisions et d'incertitude", a martelé Theresa May. Mais Jeremy Corbyn, le chef du Parti travailliste, le principal parti d'opposition, a déjà rétorqué que l'accord était un "acte d'automutilation national" et que "cette assemblée n'a d'autre choix que de rejeter cet accord".

La tâche de Theresa May s'annonce d'autant plus compliquée qu'elle ne dispose que d'une courte majorité –d'une dizaine de voix– assurée par le soutien de son remuant petit allié nord-irlandais, le parti unioniste DUP. Or, ce dernier a prévenu qu'il voterait contre le texte. En effet, le DUP est furieux du statut spécial accordé à l'Irlande du Nord dans l'accord, afin d'éviter le retour à une frontière physique sur l'île d'Irlande.

Faire approuver l'accord par le Parlement sera un "défi", a prévenu dès dimanche le ministre des Affaires étrangères, Jeremy Hunt. Mais "beaucoup de choses peuvent changer dans les deux semaines à venir", a-t-il souligné.

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