L'UE se réunit à Bruxelles pour s'entendre face à la crise
L’objectif de ce sommet : transposer à 27 le plan "anti-crise" sur lequel se sont mis d’accord les 15 pays de la zone euro le week-end dernier. Un plan qui prévoit notamment l'entrée des Etats dans le capital des banques en difficulté et des garanties publiques aux prêts interbancaires. Coût total du sauvetage : "près de 2.000 milliards d'euros", selon M. Barroso.
Reste que si pour une fois le Royaume-Uni, qui ne fait pas partie de la zone euro, ne rechigne pas à ce qu’un sommet de l’UE prenne appui sur un accord obtenu par l'Eurogroupe, d’autres pays s’inquiètent. C’est notamment le cas la République tchèque, qui craint '"une fuite des capitaux" tchèques vers des pays "plus grands", a déclaré son ambassadrice auprès de l’UE.
Nicolas Sarkozy sera accompagné par François Fillon pour assurer la présidence de ce sommet qui se situe à mi-parcours de la présidence française de l’Union Européenne. Le président français rencontrera notamment le chef du gouvernement tchèque avant l’ouverture officielle des travaux.
Ce sommet européen sera suivi par le déplacement de Nicolas Sarkozy et du président de la Commission européenne José Manuel Barroso à Montréal, à l'occasion d'un sommet Union européenne-Canada. Puis direction Camp David (USA) samedi, où ils seront reçus par le président américain George W. Bush. Selon la Maison Blanche, la discussion portera notamment sur la crise financière internationale.
Cécile Mimaut, avec agences
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