L'UE en plein marathon pour sauver la zone euro
Plus de 100 milliards d'euros. C'est le montant dont les banques européennes ont besoin. Les vingt-sept sont en plein remaniement du plan d'aide à la Grèce avec pour objectif d'encaisser le choc de la crise de la dette. Un accord formel n'a pas encore été finalisé. La décision reviendra aux chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne qui se retrouvent ce dimanche pour un premier sommet à Bruxelles.
Des divergences profondes ont opposé ces derniers jours la France à l'Allemagne sur les moyens de faire face à la crise, et notamment de renforcer le Fonds de secours de la zone euro pour les pays en difficulté, le FESF. Mais Nicolas Sarkozy et Angela Merkel semblent être mieux disposés. "Nous sommes en réunion en permanence, j'ai encore eu la chancelière cet après-midi (au téléphone, ndlr), il y a des progrès", a déclaré à la presse le chef de l'Etat français à Bruxelles.
Les ministres des Finances de la zone euro ont ouvert vendredi six jours d'intenses négociations qui seront ponctuées de trois sommets et dont l'issue, attendue mercredi, est jugée cruciale pour le futur de la monnaie unique. Trois dossiers dominent l'agenda de ces différentes réunions : une participation accrue du secteur privé au nouveau plan grec, une "maximisation" de la capacité de tir du fonds de soutien à l'euro (FESF) et la recapitalisation des banques européennes.
Caroline Caldier, avec agences
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