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L'Europe adopte une baisse historique de son budget

Pour la première fois de son histoire, les 27 se sont mis d'accord vendredi sur un budget européen revu à la baisse pour les sept prochaines années. Reste à savoir qui sort vainqueur de ces très longues heures de négociations. François Hollande salue "un bon compromis" et David Cameron se félicite pour "les contribuables britanniques".
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

L'annonce est tombée en milieu d'après-midi ce vendredi à
Bruxelles après plus de 24 heures de marathon diplomatique. C'est le président
du Conseil européen, Herman Van Rompuy, qui a lancé l'information sur Twitter 

(Les conclusions in extenso, et en anglais, du Sommet sont à retrouver ici)

Sur les
grandes lignes, les 27 ont donné vendredi matin leur accord de principe sur l'enveloppe
globale : 960 milliards d'euros de crédits d'engagements (la somme que l'UE
s'engage à débourser pendant les sept prochains exercices) et 908,4 milliards
d'euros de crédits de paiements (l'argent que Bruxelles prévoit effectivement de
débourser). 

La gymnastique des crédits

Ces deux crédits peuvent paraître techniques, mais ils sont essentiels
pour comprendre le compromis signé à Bruxelles. D'un côté, le camp des partisans de la rigueur, Britanniques en tête, peuvent
se réjouir d'avoir obtenu des coupes substantielles dans les dépenses réelles
(les crédits de paiements). De l'autre, la France peut se targuer d'avoir épargné l'UE
d'un budget trop austère en limitant la baisse des crédits d'engagements. 

"C'est un bon compromis ", explique François Hollande. Sur les paiements de chaque Etat membre "la Grande-Bretagne voulait moins de 900 milliards et la France estimait à 913 milliards d'euros, la somme nécessaire. Chacun dira qui a fait le plus grand pas. " Quoi qu'il en soit, le budget européen est en baisse de 3% par rapport à l'exercice précédent, c'est une première historique.

Qui sort vainqueur du Sommet ? 

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