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Jours sombres en Islande

En une semaine, la bonne santé du pays a été balayée par la crise financière et ses effets : les trois principales banques du pays ont fait faillite, et les autorités pansent aujourd'hui les plaies du pays.
Article rédigé par franceinfo
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REUTERS/Bob Strong)

Pourquoi parle-t-on tant de l'Islande ces derniers jours ? Le pays de l'Atlantique Nord a tout simplement subi plus que quiconque les effets de la crise financière sur le Vieux continent.
_ Porté aux nues et présenté en exemple voilà encore dix jours pour l'insolence de sa réussite économique, le pays a été mis au tapis par le tourbillon de la crise, exsangue et au bord de la ruine.

K.O mais pas disqualifié, selon les messages positifs que les autorités du pays s'emploient à délivrer, refusant le terme crucial de "faillite" par exemple.
_ Positivisme et manière forte, les deux credo du Premier ministre islandais, le conservateur Geir Haard. Il a doté l'Islande d'un arsenal législatif unique en Europe, donnant à l'Etat les pleins pouvoirs dans le secteur bancaire.

Ainsi, les trois banques du pays qui avaient rapidement fait faillite sont désormais nationalisées et contrôlées par Reykjavik : Glitnir, Landsbanki, et Kaupthing.

Sa croissance de 7,7% en 2004 désormais loin derrière elle, l'Islande a fini par appeler ses voisins au secours.
_ Un prêt de 4 milliards d'euros se négocie actuellement avec Moscou, et un différend avec Londres est en passe d'être reglé quant au gel des comptes de ressortissants britanniques.

Matteu Maestracci

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