Jean-Michel Jarre désamorce les critiques sur un exil fiscal
Le musicien et compositeur envisage d'installer à Londres des activités commerciales.
Jean-Michel Jarre envisage de poser ses valises à Londres pour y installer des activités commerciales. Le musicien français et le bureau du Premier ministre britannique ont indiqué mardi 1er janvier que le compositeur s'est entretenu ces derniers mois avec des responsables de Downing Street en vue de cette installation.
L'artiste, connu pour ses concerts spectaculaires de sons, lumières et musique électronique, compterait travailler dans la capitale britannique avec des responsables de Tech City, un centre consacré aux innovations technologiques dans l'est de Londres. "Il a été évoqué la possibilité de collaborer à ce projet à travers la nouvelle société Jarre Technologies à laquelle le musicien participe ainsi que l'idée de créer une académie de musique électronique sous la direction du compositeur", précise le musicien.
"Rien à voir avec des mesures politiques françaises"
L'artiste français nie tout exil fiscal. "Depuis toujours, Jean-Michel Jarre, a des relations personnelles et professionnelles avec l'Angleterre et celles-ci n'ont jamais rien eu à voir avec [de] quelconques mesures politiques françaises", ajoute le communiqué du compositeur. Son entourage souligne que le musicien, citoyen français, habite à Paris, que sa société de production, qui produit des enceintes notamment pour tablettes électroniques et smartphones, est également installée depuis toujours à Paris.
Le gouvernement britannique, qui veut faire du Royaume-Uni le "premier choix" des entrepreneurs, a mis en place un programme de réduction d'impôt de 50% pour les 100 000 premières livres investies (123 000 euros).
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