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Irak : l'heure des comptes pour Tony Blair

L'ancien Premier ministre britannique témoigne ce matin devant la commission d'enquête britannique sur la guerre en Irak. Il devra s'expliquer sur les raisons qui l'ont amené à engager la Grande-Bretagne dans le conflit aux côtés des Etats-Unis, en 2003.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Radio France ©REUTERS/Jason Reed)

La décision de Tony Blair, au pouvoir de 1997 à 2007, de
participer à l'invasion de l'Irak menée par les Etats-Unis en 2003
avait été très impopulaire. Cela n'avait pas empêché le Premier
ministre de conserver son poste aux élections nationales de 2005.

La commission d'enquête indépendante a été créée par le
gouvernement de Gordon Brown, qui a succédé à Tony Blair en juin

  1. _ Elle ne délivrera pas de blâme ni n'établira de responsabilité
    pénale ou civile pour les erreurs commises mais émettra des
    recommandations pour prévenir de futures erreurs dans la
    planification de la guerre et de ses suites.

    Tony Blair, souvent présenté par les caricaturistes comme ayant
    été le "caniche'' de George W. Bush, devrait être interrogé sur les
    accusations selon lesquelles lui et ses proches ont exagéré les
    informations des services de renseignements sur la présence d'armes
    de destruction massive en Irak.
    _ Des preuves présentées devant la commission d'enquête laissent
    penser que Tony Blair se serait engagé personnellement à soutenir
    l'ancien président américain lors d'une visite dans son ranch du
    Texas en 2002. C'est-à-dire bien avant qu'il ait déclaré à la
    population britannique qu'il était nécessaire d'intervenir.

    Seules 80 personnes tirées au sort sur 3.000 ont été autorisées à entrer dans la salle où se déroulera cette audition de Tony Blair. Parmi elles, des proches de soldats et civils tués ou portés disparus en
    Irak.
    _ Le bâtiment est placé sous haute surveillance car les opposants à la guerre ont prévu de manifester.

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