Intenses négociations pour éviter le défaut de paiement de la Grèce
La question des décotes devant être imposées aux banques est toujours l'objet d'intenses négociations entre les banques grecques et les Etats européens.
Les tractations pour que la Grèce évite le défaut de paiement continuent. Les responsables bancaires et politiques européens sont engagés mercredi 26 octobre dans un bras de fer concernant l'ampleur des décotes devant être imposées aux banques sur la dette grecque, à quelques heures du sommet européen de Bruxelles (Belgique). Le plan à l'étude pourrait prévoir une décote de 100 milliards d'euros sur l'ensemble des banques, ce qui aurait pour conséquence de réduire de 50 % leurs avoirs en dette grecque. Une petite aide serait ajoutée afin d'atténuer le choc.
Mais cette aide en numéraire est toujours l'objet d'intenses débats. Le ministre des Finances grec, Evangelos Venizelos, a indiqué que les banques et les assureurs recevraient 15 % de leurs avoirs en numéraire et 35 % en titres à 30 ans assortis d'un coupon de 6 %. Certains banquiers s'opposent à cette solution. Or leur accord est nécessaire pour éviter qu'une situation de défaut de paiement ne soit déclarée. "C'est trop radical selon moi", commente un banquier.
Avec cette nouvelle proposition, les obligations remises aux créanciers de la Grèce ne seraient pas assorties d'une garantie du Fonds européen de stabilité financière (FESF). L'apport en numéraire serait donc censé apporter une nouvelle incitation et compenser. Les détails de la proposition finale et les alternatives qu'elle comprendra devraient être finalisés dans les prochains jours.
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