Grèce: législatives à haut risque après les incendies
Ce sont les risques du métier. Il y a un mois presque jour pour jour, le Premier ministre grec Costas Caramanlis annonçait l’organisation d’élections législatives anticipées, six mois avant la fin de son mandat. Il était alors convaincu de l’emporter sans difficulté. Mais quelques jours plus tard, de gigantesques brasiers commençaient à consumer la Grèce. Ils ont coûté la vie à plus de 60 personnes, les dégâts sont considérables et le manque de réaction du gouvernement a fait l’objet de vives critiques. Le feu pourrait donc avoir changé la donne.
Conscient du danger, Costas Caramanlis a tenté vendredi soir de mobiliser ses partisans : "Personne ne devra être absent dimanche, votre participation vous la devez à la Grèce, au futur de vos enfants, à la démocratie!", a-t-il lancé devant plusieurs dizaines de milliers de personnes réunies dans la soirée à Athènes pour son dernier meeting.
Selon les analystes, la Nouvelle Démocratie de Caramanlis disposerait toujours d'une courte avance sur son principal rival, le Pasok socialiste, conduit par Georges Papandréou. Avec le risque de ne pas disposer de majorité absolue. Le premier ministre grec a d’ailleurs pris les devants :
"S'il y a un Parlement sans majorité absolue, nous irons vers de nouvelles élections".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.