Fusillade à Prague : "Lorsqu'on a su ce qui s'était passé, ça a été un vrai choc", témoigne Jean-Charles Berger restaurateur français à Prague

"Lorsqu'on a su ce qui s'était passé, ça a été un vrai choc", témoigne Jean-Charles Berger restaurateur français à Prague. Une fusillade a fait au moins 14 morts et 25 blessés dont dix grièvement jeudi 21 décembre, à l'université Charles de Prague, selon le chef de la police.

Très ému, le restaurateur français a décrit "des sirènes qui ont retentis sans cesse", quelque chose qui n'était "pas habituel" dans cette "ville tranquille". Jean-Charles Berger vit en République Tchèque depuis 17 ans et à Prague depuis dix ans, il n'a "jamais entendu un tel mouvement de police".

Des étudiants bloqués "pendant des heures

Dans son restaurant, il embauche trois étudiants : "On espèrait qu'ils ne soient pas là-bas", raconte-t-il. Une étudiante qui travaille dans son restaurant était à la bibliothèque de l'université, juste à côté, au moment de la fusillade "s'est retrouvée bloquée pendant des heures, le mot d'ordre était 'restez cachés'".

Depuis, le centre-ville de Prague est redevenu calme, explique le restaurateur mais "on ne parle que de ça" et "tout le monde se pose encore la question du pourquoi ?"