Fusillade de Munich : les motivations du tireur
La piste du jihadisme est définitivement écartée dans la fusillade de Munich du vendredi 22 juillet. Sophie Neumayer s'intéresse aux motivations de l'auteur de la tuerie.
L'homme qui a abattu neuf personnes et semé la terreur vendredi 22 juillet n'avait pas de lien avec le terrorisme islamiste, mais avait des antécédents psychiatriques. "Nous sommes allés enquêter dans ce quartier où vivait le jeune tueur et ce qui ressort des témoignages que nous avons recueillis, c'est que David Ali Sonboly était un garçon pas très populaire, qui avait peu d'amis. Il a même été harcelé par plusieurs camarades de classe il y a quelques années", explique Sophie Neumayer en direct de Munich (Allemagne).
Comportement meurtrier et solitaire
Un harcèlement qui avait conduit à un premier incident puisqu'il avait menacé de tuer tout le monde et avait été exclu de cet établissement. "Alors, a-t-il cherché à se venger ? Il semble bien en tout cas que son acte était prémédité et qu'il a même tenté de tendre un piège à ses connaissances puisqu'il a piraté un compte Facebook et envoyé des sms anonymes invitant le plus grand nombre à venir ici au centre commercial le soir de l'attaque. Ce type de comportement meurtrier et solitaire a un nom en Allemagne : 'amok'. Un mot pour caractériser ce type de tueries qui le fascinaient tant et qu'il a lui-même perpétrée cinq ans jour pour jour après l'attaque du Norvégien Anders Breivik qui avait coûté la vie à 77 personnes", conclut la journaliste.
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