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En Norvège, le regain de l'engagement politique

Anders Behring Breivik, l'auteur de la tuerie d'Utoya et de l'attentat à la bombe d'Oslo du 22 juillet dernier, voulait s'attaquer aux partis politiques. Paradoxalement, il est à l'origine d'un mouvement d'adhésion dont profitent toutes les formations.
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Trois semaines après les événements, les sept partis politiques traditionnellement représentés au parlement norvégien enregistrent tous une recrudescence des adhésions. Et au sein des partis, les mouvements de jeunesse sont particulièrement concernés.

Pour beaucoup, il semble que les évènements d'Oslo et d'Utoya aient eu valeur d'électrochoc, poussant les gens à s'engager politiquement, à l'images des 69 jeunes travaillistes morts sous les balles à Utoya.

Au lendemain du geste fou de Breivik, le Premier ministre Jens Stoltenberg avait marqué les esprits en estimant que la réponse de la société norvégienne à la tuerie serait “plus d'ouverture, plus de démocratie, plus de débat”.
_ Il a apparemment été entendu par ses concitoyens: dans un sondage réalisé une semaine après les attaques, 81% des Norvégiens déclarent qu'ils iront voter en septembre pour les élections locales, soit 20% de plus que le taux de participation enregistré pour ces mêmes élections il y a quatre ans.

Xavier Renauld

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