En Grèce, la droite remporte les législatives... et souhaite former un gouvernement d'union nationale
La seconde tentative pourrait être la bonne. Après un premier scrutin, le 6 mai, qui avait éclaté le spectre politique grec sans dégager de majorité, ces nouvelles élections esquissent une nette victoire du parti conservateur Nouvelle démocratie. Avec 30% des voix, fort d'une majorité relative (129 sièges sur 300, après dépouillement de 99,84% des bulletins), son leader Antonis Samaras a aussitôt appelé à la constitution d'une "coalition d'union nationale" avec tous les partis "pro euro" .
Vers une alliance pro euro
Avec les 33 sièges obtenus par les socialistes du Pasok, Nouvelle Démocratie pourrait prétendre à la majorité absolue, permettant ainsi la mise en oeuvre des réformes nécessaires au maintien de l'aide internationale pour le pays en faillite. Mais le Pasok refuse de se trouver seul à seul avec les conservateurs. Autre option : Dimar, autre parti de gauche pro euro, fort de 17 sièges.
La gauche radicale dans l'opposition
Opposée aux plans de rigueur imposés par l'UE et le FMI, la Coalition de la gauche radicale (Syriza) devient, avec 71 sièges, la principale force d'opposition du pays. Avec 27% des voix, Syriza se hisse à la seconde position du scrutin, mais reste loin en nombre de sièges de Nouvelle Démocratie, dont la position de leader le fait bénéficier d'un gain de 50 sièges.
Le parti néonazi, Aube dorée, obtient 6,92%, soit 18 sièges.
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