Des débris et des effets personnels ont été retrouvés au lendemain du crash du vol MS804. S'il s'avère qu'ils appartiennent bien à l'Airbus A320 de la compagnie EgyptAir, que peuvent-ils nous apprendre sur l'origine du crash ? "Aujourd'hui, en analysant ces pièces sans attendre les boîtes noires, on peut déjà voir par leur déformation, le choc et la vitesse d'impact de l'avion. Cela permet aussi de savoir s'il s'est désintégré en vol ou au contact de l'eau", répond l'expert en aéronautique. La recherche des boites noires La recherche des boites noires reste cependant essentielle. "Il faut les boites noires. Pour cela il y a trois éléments : l'avion qui va scruter les pièces et donner les indications au bateau. Les bateaux, qui vont ramasser les pièces et puis la dernière phase, c'est la phase sous l'eau. On a des hydrophones, ce sont des microphones sous l'eau. Ils sont capables d'analyser les sons et de transformer le signal sonore en signal électrique pour localiser les boîtes noires qui émettent encore en ce moment. C'est très difficile, cela va prendre du temps, la captation est de quatre kilomètres pour être sûr d'avoir le bon signal et la bonne direction, mais comme il y a 2 500 mètres de fond, il y a très peu de marge", decrypte Gerard Feldzer.