Cet article date de plus de neuf ans.

Des restes de Cervantès, l'auteur de "Don Quichotte", retrouvés en Espagne

Ils ont été découverts dans le sol de la crypte d'une église de Madrid.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des scientifiques examinent les restes supposés de Cervantès, l'auteur de "Don Quichotte", dans le sol de la crypte de l'église des Trinitaires, à Madrid (Espagne), le 24 janvier 2015. (EVRIM AYDIN / ANADOLU AGENCY / AFP)

Près de quatre cents ans après sa mort, des scientifiques affirment avoir retrouvé des restes de Miguel de Cervantès, l'auteur de Don Quichotte. L'annonce a été faite, mardi 17 mars, par Francisco Etxeberria, directeur de l'équipe chargée des recherches. Les restes ont été découverts "dans le sol de la crypte de l'actuelle église des Trinitaires", à Madrid, la capitale espagnole, a-t-il précisé.

Pas encore d'analyses ADN

"Il n'y a pas d'identification confirmée par la voie génétique" à ce stade, a déclaré l'archéologue Almudena Garcia-Rubio. Mais si l'équipe est confiante, c'est parce qu'elle se fonde sur un ensemble d'indices d'ordre documentaire sur l'auteur de Don Quichotte, et que ces éléments ont été comparés à leurs recherches anthropologiques et archéologiques. "Nous sommes convaincus que nous avons entre ces fragments quelque chose de Cervantès", a insisté le docteur Etxeberria.

Des restes retrouvés dans l'actuelle église des Trinitaires, à Madrid (Espagne), le 24 janvier 2015. (EVRIM AYDIN / ANADOLU AGENCY / AFP)

Jusqu'à maintenant, les informations biographiques sur Cervantès (né en 1547) situaient son inhumation en avril 1616 dans un quartier du centre de la capitale espagnole, aujourd'hui rebaptisé "Barrio de las Letras", ou "Quartier des Lettres". Mais on ignorait le lieu exact de sa sépulture, perdue au fil de l'histoire et des travaux d'agrandissement de cette église et du couvent attenant, aux façades de briques rouges.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.