Cet article date de plus de neuf ans.

Crise grecque : Nicolas Sarkozy s'est invité dans le débat

L’ancien chef d’Etat et président du parti Les Républicains, en déplacement à Bruxelles, a critiqué publiquement dimanche François Hollande à qui il demande de se "ressaisir" dans le dossier grec. Des déclarations contestées à gauche.
Article rédigé par Julien Langlet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Nicolas Sarkozy à Bruxelles dimanche pour le sommet du Parti populaire européen © MAXPPP)

 Nicolas Sarkozy a pris la parole publiquement dimanche quelques minutes seulement avant la réunion des chefs d'états et de gouvernement. L’ex-président était à Bruxelles, en Belgique où il participait à un sommet du Parti populaire européen dont fait partie sa formation, Les Républicains.  "Il faut que Monsieur Hollande se ressaisisse et reconstitue une unité avec la chancelière allemande Angela Merkel " a estimé Nicolas Sarkozy. L'ancien président de la République a jugé "préférable" un "compromis" visant au maintien de la Grèce dans la zone euro.

 

Rappel à l’ordre

 

En réponse, Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé l'ingérence de l'ancien chef de l'état. "Nicolas Sarkozy essaie par tous les moyens d’exister. Le couple franco-allemand a été déséquilibré à l’époque où il était au pouvoir " souligne le Premier secrétaire du Parti socialiste.

 

De son côté, Sébastien Huygues le député et porte-parole des Républicains accuse François Hollande de basses manoeuvres politiciennes. "François Hollande avait besoin d’un rappel à l’ordre. En soutenant à tout prix la Grèce et son gouvernement d’extrême gauche, il passe un message à la gauche de la gauche pour essayer de les rallier à sa cause ".

Crise grecque : Nicolas Sarkozy s'est invité dans le débat - reportage Julien Langlet
Ce soutien de la gauche dans son ensemble à l'égard du chef de l'Etat est unique depuis le début du quinquennat. Peut-être cela permettra t-il à certains de porter un autre regard sur ce qui a été fait jusqu'à présent essayait de croire, optimiste, le premier secrétaire du parti socialiste.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.