Crise en Grèce : le bras de fer continue
Alexis Tsipras a annoncé, ce mercredi 1er juillet, qu'il était prêt à revenir à la table des négociations, tout en appelant son peuple à voter "non" lors du référendum dimanche. France 3 fait le point.
En milieu d'après-midi, ce mercredi 1er juillet, Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, s'est adressé à son peuple et lui a demandé de voter "non" au référendum organisé dimanche. "Le 'non' ne signifie pas une rupture avec l'Europe, mais au contraire, le retour à l'Europe des valeurs. Le 'non' signifie mettre une forte pression pour continuer les négociations", a-t-il déclaré solennellement à la télévision.
Dans l'attente du référendum
Pourtant, dès hier soir, le Premier ministre a créé la surprise en faisant de nouvelles propositions dans une lettre adressée à ses créanciers. Il demande, notamment, le rééchelonnement de la dette grecque et un prêt supplémentaire de 29 milliards d'euros. Il accepte de maintenir la TVA dans les îles à un taux plus faible, de supprimer l'allocation aux retraités les plus modestes, mais également d'étaler les réductions des dépenses militaires.
Cet après-midi devant les députés du Bundestag, la chancelière allemande, Angela Merkel, a rejeté la reprise de négociation. De son côté, François Hollande est partisan d'un accord au plus vite. Ce soir, l'Eurogroupe vient à son tour de dire qu'il attendrait l'issue du référendum pour reprendre les négociations.
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