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Crise de l’élevage : la France suspectée de “comportements anti-concurrentiels"

Le secteur de l’élevage français, déjà en pleine crise agricole, risque une lourde amende. La commission européenne enquête sur des "comportements anticoncurrentiels allégués". En bref, des soupçons d'entente sur les prix concernant les marchés laitiers et de la viande en France.
Article rédigé par Laxmi Lota
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Illustration  © Maxppp)

La commission européenne affirme qu'elle a reçu des plaintes au sujet des tables rondes organisées l'été dernier par le ministre français de l'Agriculture : des discussions avec les différents partenaires de la crise de l'élevage. L'exécutif européen ne veut pas dire qui est à l'origine de ces plaintes qui pourraient valoir des amendes très lourdes aux fédérations, entreprises et enseignes de distribution qui ont participé aux réunions.

 

Elles sont soupçonnées de “comportements anti-concurrentiels”. A Bruxelles, la fédération professionnelle des agriculteurs au niveau européen n'était pas au courant de l'enquête ouverte par la commission. La représentation française auprès de l'Union européenne n'a également aucune idée de qui a pu formuler ces plaintes.

Les participants devront fournir à la commission leurs agendas, notes, documents et comptes rendus. Le ministère de l'Agriculture affirme qu'aucun accord n'a été passé sur les prix lors de ces tables-rondes.

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