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Calme tout relatif en Grèce

Après six journées de violences entre jeunes et forces de l'ordre, consécutives à la mort d'un adolescent, la capitale semble reprendre ses esprits. Mais des affrontements ont à nouveau éclaté dans la matinée près de la prison, ainsi que devant la faculté d'agronomie.
Article rédigé par franceinfo
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REUTERS/Yiorgos Karahalis)

La Grèce semble être passée en quelques heures des violences dures aux "escarmouches", selon les agences de presse.
_ Tôt ce matin, on apprenait que plusieurs universités ou écoles, une quinzaine, étaient toujours occupées par des manifestants.

Dans le quartier d'Exarchia, au centre d'Athènes, ils étaient une quarantaine à l'aube, non loin de l'Ecole Polytechnique, jetant des pierres aux forces anti-émeutes qui répliquaient à coups de gaz lacrymogènes.
_ D'autres affrontements entre jeunes et policiers sont signalés devant la faculté d'agronomie d'Athènes, ainsi que devant la prison de Korydallos.

Cinq jours après la mort du jeune Alexis Grigoropoulos, tué samedi à Exarchia par un policier, les établissements universitaires occupés se concentrent à Athènes, et Salonique au nord.
_ Certains bureaux y ont été saccagés, ou des archives détruites, face à l'impuissance des forces de l'ordre qui n'ont pas le droit d'intervenir dans les universités au regard de la loi grecque.

Hier (voir notre article), la journée de grève générale avait été marqué par de nombreux accrochages entre jeunes et policiers.

Par ailleurs, un correspondant et un cameraman de la chaîne de télévision russe NTV ont été agressés par une cinquantaine d'adolescents éméchés dans la nuit de mardi à mercredi à Athènes, selon les médias russes.

Matteu Maestracci avec agences

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