Bruxelles demande aux Etats d'autoriser la culture d'un deuxième maïs OGM
La Commission européenne veut ainsi forcer les membres de l'UE à prendre position sur la culture des organismes génétiquement modifiés.
Bruxelles veut forcer les Etats à assumer leurs responsabilités. La Commission européenne a en effet soumis aux membres de l'UE, mercredi 6 novembre, une demande d'autorisation de culture pour un deuxième maïs OGM.
L'exécutif bruxellois espère faire d'une pierre deux coups : il demande aux gouvernements européens d'autoriser la culture du maïs OGM TC1507, du groupe américain Pioneer, lors de la réunion de leurs ministres de l'Environnement le 13 décembre et, dans la foulée, de débloquer un projet de réforme qui permettra d'interdire légalement cette culture sur leur territoire.
A ce jour, un seul OGM, le maïs MON810 de Monsanto, est cultivé en Europe. Mais six autres demandes d'autorisation de culture sont en attente dans les tiroirs de la Commission européenne.
"Un déni de démocratie"
"Rouvrir ce dossier politiquement sensible à six mois des élections européennes, c'est totalement irresponsable", estime un négociateur européen en rappelant l'hostilité de l'opinion publique. "Cette décision est un autre déni de démocratie de la Commission européenne, qui remet en cause nos choix démocratiques et nos préférences agricoles et alimentaires", s'est pour sa part insurgé l'eurodéputé vert français Yannick Jadot.
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