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Boeing devance Airbus dans un ciel dominé par les deux avionneurs

Le constructeur aéronautique américain Boeing a annoncé en ce début 2013 avoir livré un nombre record de 601 avions commerciaux en 2012. L’Américain devancerait ainsi son concurrent européen Airbus qui ne devrait annoncer «que» 580 livraisons pour la même année.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un Boeing et un Airbus sur l'aéroport de Hong Kong. (LAURENT FIEVET / AFP)

Boeing a ainsi enregistré la deuxième meilleure année de son histoire en termes de commandes, et la meilleure en termes de livraisons qui sont en croissance de 26% par rapport à 2011. Les chiffres record de 2012 ne doivent pas masquer l’effet rattrapage par rapport à 2011.

«Le total de Boeing, dû en grande partie au succès du nouveau 737 MAX, n'a été dépassé qu'en 2007 avec 1.413 commandes», précise le journal Usine Nouvelle.

Dans la guerre des chiffres entre les deux géants, Usine nouvelle précise que «sur deux ans toutefois, Airbus conserve sa suprématie. L'avionneur européen dit avoir enregistré 2.580 commandes brutes en 2011 et 2012, contre 2.260 pour son rival américain».

Au-delà du match entre les deux avionneurs, les chiffres montrent le poids des nouvelles compagnies asiatiques. Ainsi, la compagnie indonésienne Lion Air a commandé plus de 200 modèles du 737 Max, le monocouloir de Boeing qui contribue au succès de l'américain (10.000 exemplaires de 737 ont déjà été vendus). Début 2013, Boeing a déjà annoncé une commande de 60 avions de la famille 737 MAX de la part du loueur Aviation Capital Group. Preuve qu'il espère bien conserver son avantage en 2013.

De son côté, en 2012, Airbus a enregistré la première commande russe d'A380 par Transaero. trente modèles de ce gros porteur ont été livrés en 2012.

L’aviation mondiale reste dominée par le duopole Boeing-Airbus. «En gros, Airbus et Boeing se partagent le gâteau, et les nouveaux entrants chinois, brésiliens ou canadiens se contentent des miettes sur les avions régionaux», résument Les Echos.

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