Au lendemain des attentats, l'effroi et la colère des Moscovites
Les attentats n'ont pas été revendiqués, mais les autorités russes les ont immédiatement attribués aux rebelles islamistes du Caucase. Pourtant, fin janvier, un super-gouverneur, connu pour sa fermeté, avait été nommé à la tête de cette région. De quoi susciter colère et incompréhension de la part de la population.
Mais la piste caucasienne n'est pas la seule. Si les rebelles sont les premiers pointés du doigt, certains pourraient aussi avoir intérêt à les laisser commettre des attaques. Les spécialistes imaginent aussi de possibles opérations de déstabilisation au sein même de la scène politique russe.
Selon des sources anonymes au sein des services de sécurité, l'identité des deux kamikazes et celle de deux autres femmes qui les
auraient accompagnées jusqu'au métro auraient été établies grâce à des vidéos de surveillance.
"Je n'ai pas le moindre doute : nous retrouverons les coupables et ils seront tous
anéantis ", a déclaré Dmitri Medvedev dans la soirée dans la station de métro
Loubianka, après avoir déposé une gerbe de roses rouges sur les lieux du drame..
Le dernier bilan des deux explosions dans le métro de Moscou fait état de 39 morts (sans compter les deux femmes kamikazes) et 64 blessés. Le maire de Moscou, Iouri Loujkov, a décrété ce mardi journée de deuil dans la capitale.
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