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Belgique : la menace terroriste était très forte depuis plusieurs mois
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Depuis les attaques de novembre, des attentats ont été déjoués, mais tous les réseaux jihadistes n'ont pas été démantelés. Les faits le prouvent encore ce 22 mars.
Les autorités belges le savaient. L'arrestation de Salah Abdeslam vendredi 18 mars ne signifiait pas la fin de la menace terroriste à Bruxelles. Plusieurs complices des auteurs des attentats de Paris sont toujours recherchés, comme Najim Laachraoui, fortement soupçonné d'être l'artificier des attentats, celui qui a fabriqué les ceintures d'explosifs utilisées ce soir-là.
Mohamed Abrini est également recherché. Il est soupçonné d'avoir convoyé Salah Abdeslam, l'un de ses proches, mais aussi les frères Khalid et Ibrahim el-Bakraoui qui auraient loué des planques aux fugitifs après les attentats du 13 novembre.
Une base arrière pour les jihadistes ?
Depuis de longs mois, Bruxelles savait qu'une action terroriste pouvait avoir lieu à tout moment. Au point d'avoir relevé le niveau d'alerte à son maximum. Fin novembre, la ville était en état de siège. Les commerces, les écoles, les transports étaient tous fermés.
Fin décembre, les enquêteurs ont déjoué un projet d'attentat. Deux hommes avaient été arrêtés et les festivités du Nouvel An annulées. La Belgique apparaît pour certains comme une base arrière pour les jihadistes.
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