Cet article date de plus de douze ans.

Attentat devant un lycée en Italie : l'hypothèse d'un "acte isolé"

Selon le procureur italien chargé de l'enquête sur l'attentat qui a tué une élève samedi, "il n'est pas impossible que ce soit le geste d'une seule personne".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un enquêteur devant le lycée Francesca Morvillo Falcone à Brindisi (sud de l'Italie) samedi 19 mai 2012. (CIRO FUSCO / EPA / MAXPPP)

Où en est l'enquête après l'attentat à la bonbonne de gaz devant un lycée de Brindisi (sud de l'Italie) qui a tué une élève samedi 19 mai ?  "L'hypothèse la plus probable est celle d'un acte individuel et isolé", a indiqué dimanche le procureur Marco Di Napoli en charge de l'enquête sur l'attentat.

"Il n'est pas impossible que ce soit le geste d'une seule personne", a déclaré le procureur, en soulignant que "les motivations de cette tragédie peuvent être de plusieurs types". Toutefois, "nous sommes encore loin de la vérité après seulement 24 heures" sans "aucune revendication", a ajouté le procureur. "Ce pourrait être un geste isolé, pas nécessairement un acte terroriste", a  ajouté Marco Di Napoli. "Ce pourrait être le geste d'une personne en guerre avec le reste du monde ou qui a des problèmes psychologiques". 

Portrait-robot

"Toutes les possibilités restent ouvertes", indique le procureur mais les enquêteurs "jugent improbable la piste mafieuse""On ne peut rien exclure mais le plus probable c'est que ce soit un acte isolé", a-t-il dit. Aucune personne n'a été inculpée pour le moment, a indiqué le procureur en soulignant que "les caractéristiques [de l'auteur] ne correspondent pas à celles d'un étranger". Selon le procureur, les enquêteurs disposent d'un portrait-robot de l'auteur qui serait un homme adulte, encore non identifié.

Le procureur a confirmé disposer d'images enregistrées par les caméras de surveillance qui sont "significatives" et montre "un engin activé à distance avec un système qui permet à l'opérateur de voir le lieu". Le ou les auteurs de l'attentat "connaissaient le contexte du lycée et avaient calculé l'heure pour frapper", a-t-il précisé, en soulignant aussi qu'ils "sont experts en électronique". Selon le magistrat, "il y avait la volonté de provoquer un massacre", ce qui justifie que l'enquête soit ouverte sous ce motif. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.