Migrants : nouvelle alliance entre Macron et Sanchez
Ce dimanche 24 juin se tient un mini-sommet axé sur la question des migrants en Europe. Emmanuel Macron a rencontré le nouveau chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez. Les enjeux sont grands.
Officiellement, cette réunion à Bruxelles sur la question des migrants n’est qu’une simple réunion de travail, informelle. Elle rassemble une quinzaine de pays, mais a été boycottée par les pays de l’Est hostiles aux quotas de réfugiés. Le but caché est également de sauver "le soldat Merkel". En Allemagne, son ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer, lui a lancé un ultimatum. Il menace de refouler les migrants aux frontières sans l’accord des pays voisins. Inacceptable pour l’Italie qui veut privilégier la sécurité et le contrôle aux frontières extérieures de l’Europe.
Des sanctions évoquées
Sur ce point, Paris a apporté son accord et l’Élysée a même évoqué la création de 10 000 gardes-frontières. Avec l’Espagne, Emmanuel Macron prévoit aussi la création de centres fermés de migrants sur le sol européen, tout en évoquant des sanctions financières pour les pays ne jouant pas le jeu de la solidarité et l’accueil des migrants. De quoi jeter de l’huile sur le feu à quelques jours d’un sommet européen à 28.
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