Inondations en Allemagne et en Belgique : une étude pointe l'influence du réchauffement climatique dans les intempéries
La survenue d'un tel épisode extrême a été rendue jusqu'à neuf fois plus probable par le réchauffement dû à l'activité humaine.
Le réchauffement climatique a renforcé la probabilité et l'intensité des inondations qui ont ravagé l'Allemagne et la Belgique en juillet, faisant plus de 200 morts et des milliards d'euros de dégâts, selon une étude du World Weather Attribution (WWA), qui regroupe des experts de divers instituts de recherche dans le monde, rendue publique mardi 24 août. Selon eux, la survenue d'un tel épisode extrême sur ces régions a été rendue jusqu'à neuf fois plus probable par le réchauffement dû à l'activité humaine, avec au moins 20% de probabilité supplémentaire.
Le changement climatique a également "fait augmenter la quantité de pluie sur une journée d'entre 3% et 19%", d'après cette étude. La multiplication des précipitations est une conséquence attendue du réchauffement, puisqu'un phénomène physique fait augmenter l'humidité de l'atmosphère d'environ 7% pour chaque degré supplémentaire.
Il s'agit de la deuxième étude pointant clairement le réchauffement dans les catastrophes naturelles qui se sont multipliées cet été. Le WWA avait déjà calculé que le "dôme de chaleur" qui a suffoqué le Canada et l'Ouest américain fin juin aurait été "presque impossible" sans les effets du changement climatique.
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