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Hambourg : la sécurité en question

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Hambourg : la sécurité en question
Hambourg : la sécurité en question Hambourg : la sécurité en question (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Le sommet du G20, qui se tenait à Hambourg (Allemagne) les 7 et 8 juillet, a été émaillé de violences durant des manifestations hostiles aux décisions prises par les chefs d'État. Le journaliste Amaury Guibert nous en dit plus.

La chancelière allemande, Angela Merkel, fait l'objet de critiques ce 8 juillet, au sortir du sommet du G20, à Hambourg (Allemagne). Non pas sur le fond de ce G20, mais sur l'organisation de la sécurité. "Angela Merkel a dû consacrer une partie de sa conférence de presse de clôture pour répondre aux critiques sur la sécurité", explique Amaury Guibert, envoyé spécial de France 2 à Hambourg. "Elle a défendu le choix de Hambourg comme ville hôte de ce G20. Elle a également promis aux habitants touchés par les saccages qu'ils seraient indemnisés. Mais les questions restent très nombreuses ce soir sur le rôle, sur l'action des forces de l'ordre", explique-t-il.

"Débâcle"

Et d'ajouter : "Et pourtant, tous les signaux étaient au rouge, avec la présence annoncée dans la ville de 8 000 activistes considérés par la police comme très violents ; le choix du site, ce centre des congrès en plein coeur de la ville, pas très loin de deux quartiers considérés comme des bastions autonomes et anarchistes", précise Amaury Guibert. "Le dispositif policier était très conséquent, avec plus de 15 000 policiers, mais la stratégie adoptée n'a pas évité les émeutes. Ce matin, le plus grand quotidien d'Allemagne, le plus lu, Bild-Zeitung, n'hésitait pas à parler de 'débâcle' de l'État allemand, et accusait la chancelière allemande d'avoir échoué à garantir l'ordre public durant ces deux jours de sommet", conclut le journaliste. 

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