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Allemagne : il restera d'Angela Merkel "de la stabilité, une recherche du consensus" et "une forme d'empathie avec les citoyens" selon Mathias Fekl

La chancelière allemande Angela Merkel quittera le pouvoir après 16 ans de mandat à l'issue des élections législatives qui se tiennent dimanche 26 septembre.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La chancelière allemande Angela Merkel lors d'un meeting du parti conservateur chrétien démocrate la CDU et de son cousin bavarois la CSU à Munich le 24 septembre 2021. (THOMAS KIENZLE / AFP)

A la veille des élections législatives qui se tiendront dimanche 26 septembre en Allemagne, le Franco-Allemand Mathias Fekl, ancien ministre de l’Intérieur français estime samedi 24 septembre sur franceinfo qu'il restera d'Angela Merkel "de la stabilité, une recherche du consensus". Angela Merkel "a une forme d'empathie avec les citoyens, qui fait qu'après seize années de pouvoir, elle a des taux de popularité que tous les hommes et toutes les femmes politiques français peuvent certainement lui envier - entre deux tiers et trois quart des Allemands l'apprécient, selon les enquêtes", avance-t-il.

Mathias Fekl vante également son bilan européen. "Même si, vu de France, on a souvent considéré que c'était trop timide, pas assez visionnaire, au moment de la crise des réfugiés, sa décision d'accueil a été forte. Au moment des différentes crises économiques qu'a traversé l'Europe, en 2008, pendant la crise grecque, puis avec le pacte de relance dans le courant de la pandémie, elle a été décisive. C'est en réalité quand elle a bougé que les choses ont avancé."

Surtout, elle l'a souvent fait contre sa propre base, contre son parti, contre des personnalités très influentes, qui étaient extrêmement hostiles à ces avancées de l'intégration européenne, qui craignaient pour l'argent des Allemands. Lentement, mais sûrement, elle est allée vers cette intégration supplémentaire

Mathias Fekl, ancien ministre de l'Intérieur français

franceinfo

Selon Mathias Fekl, "l'enjeu de cette élection est la continuité. Alors qu'en France tout le monde va vouloir se démarquer du président actuel, comme à chaque présidentielle, en Allemagne c'est très frappant de voir que les différents candidats revendiquent son héritage, d'une façon ou d'une autre." Et de citer "les conservateurs, qui s'inscrivent purement et simplement dans sa continuité", mais aussi le SPD, et les écologistes, qui "ont été très favorables à la chancelière globalement."

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