Accueil des migrants : quand le pape François fait des "rêves"
"Je rêve d'une Europe qui prend soin de l'enfant, qui secourt comme un frère le pauvre et celui qui arrive en recherche d'accueil parce qu'il n'a plus rien et demande un refuge. (...) Je rêve d'une Europe où être migrant ne soit pas un délit ", a déclaré le pape François devant la chancelière allemande Angela Merkel et d'autres dirigeants d'institutions européennes.
Ce discours, prononcé au Vatican, s'inscrit dans la continuité de ses précédents déclarations, comme à Strasbourg en 2014, où il avait demandé à l’Europe de veiller à la fragilité des individus, ou en février au Mexique, où il avait parlé de nos "frères et sœurs" les migrants. En avril, le pape François était revenu avec douze réfugiés syriens de son déplacement sur l'île de Lesbos.
Dans son discours, le pape a d'abord prononcé quelques mots d'encouragements, en souhaitant un élan nouveau au continent européen. Il s'est ensuite fait plus critique et a regretté que le désir de construire l’unité européenne se soit éteint. "*Que t'est-il arrivé, Europe humaniste, paladin des droits de l'homme, de la démocratie et de la liberté ? Que t'est-il
arrivé, Europe terre de poètes, de philosophes, d'artistes, de musiciens, d'hommes de lettres ? Que t'est-il arrivé, Europe mère de peuples et de nations, mère de grands hommes et de grandes femmes qui ont su défendre et donner leur vie pour la dignité de leurs frères ?" *
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