A la veille des élections grecques, Alexis Tsipras ne fait plus de promesses
Les Grecs sont appelés aux urnes ce week-end pour un scrutin qui s'annonce serré. Alexis Tsipras a provoqué des élections législatives en démissionnant en août, mais la droite le talonne. Vendredi soir, l’ancien Premier ministre donnait son dernier meeting à Athènes pour galvaniser ses électeurs.
La place Syntagma est remplie, mais pas avec autant d’enthousiasme qu’en janvier. Pierre Laurent, patron du Parti communiste français fait partie des leaders de la gauche européenne invités. Comme les autres, il dit que plan d’aides a été "imposé" à la Grèce.
"S'il ya une leçon à tirer de ces huits mois de bataille, c'est que le combat est très difficile." (Pierre Laurent)
Alexis Tsipras entre en scène, comme une rock star. Et il reprend les mêmes thèmes qu’aux dernières législatives : rupture avec les vieux partis politique, lutte contre l’Europe des "néolibéraux". Devant la foule, Alexis Tsipras revient sur l’accord qu’il a signé avec les créanciers. Il a fait ce qu’il a pu et les Grecs présents ce soir l’ont bien compris. "Il n'avait pas le choix, il était dans la fosse aux lions" , estime une supportrice française.
"C’était un vrai discours de gauche très mature et qui donne de l’espoir au peuple" (sympathisant grec de Syriza)
Huit mois après son élection, Alexis Tsipras aura au moins appris une leçon : contrairement à janvier, ce vendredi, il n’a fait aucune promesse.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.