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A Kiev, les pro-Européens ne lâchent rien

L'Union européenne appelle au calme après les violentes manifestations du week-end à Kiev. 100 000 personnes ont défilé pour réclamer le départ du chef de l'Etat, Viktor Ianoukovitch. Le rejet de l'Europe par le gouvernement a cristallisé le mécontentement contre un pouvoir autoritaire.
Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un manifestant ukrainien paré du drapeau européen lors d'une manifestation, le 30 novembre 2013. (AFP)

Pour le gouvernement allemand, «le cœur du peuple ukrainien bat pour l'Europe»  Le porte-parole de la chancelière Angela Merkel d'ajouter: «C'est vraiment impressionnant de voir tant de personnes se lever en Ukraine pour leurs convictions, pour leur rêve de voir leur pays partager cette idée et ces valeurs européennes de l'Etat de droit et donc souhaiter des liens plus proches, plus étroits avec l'Europe.»

Depuis une dizaine de jours en effet, les manifestations se succèdent pour dénoncer la position du gouvernement ukrainien. Il a suspendu la signature d'un accord d'association avec l'Union européenne.

Victor Ianoukovitch, visiblement, préfère se rapprocher de la Russie. Ou du moins, il ne veut pas rompre ce délicat équilibre du ni-ni. Ni Ouest ni Est. L'Union européenne obligeait non seulement l'Ukraine a entretenir des liens étroits avec elle.
Elle réclamait aussi des gages en politique intérieure, en exigeant la libération de Ioulia Timochenko, l'ex-Premier ministre, incarcérée depuis août 2011.

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