127 Français à la dérive sur le Costa Allegra
Un cargo, deux chalutiers français pendant la nuit et, dans l'après-midi, deux remorqueurs seychellois. Les renforts sont hétéroclites mais ils arrivent, petit à petit, au secours du navire de croisière. Le Costa Allegra n'a plus de moteur, mais il reste manoeuvrable. Un groupe électrogène permet d'avoir de la lumière, en revanche la climatisation s'est arrêtée. Impossible également de faire cuire de la nourriture : les passagers doivent se contenter de pain, d'eau et de fruits en attendant l'arrivée de provisions, par hélicoptère, dans la matinée.
"Un tableau plutôt positif de la situation"
Pour les autorités, la situation n'est pas particulièrement inquiétante. "Tous les passagers sont en bonne santé" , explique Cosimo Nicastro, porte-parole des garde-côtes italiens. "Ils ont été rassemblés par précaution aux points de rencontre. Il s'agit d'un tableau plutôt positif de la situation, que nous allons continuer à surveiller jusqu'à son issue que nous souhaitons positive et rapide." ** Vers 1h, un premier chalutier français est arrivé sur place pour assister le Costa Allegra, mais les premières opérations ne pourront commencer qu'à l'aube.
Tout a commencé dans la matinée de lundi : c'est un incendie dans la salle des machines qui a provoqué l'arrêt forcé du navire. Un sinistre maîtrisé depuis, sans faire de blessé, mais qui a laissé le Costa Allegra sans aucun moyen de naviguer. Impossible pour l'instant de faire bouger d'un pouce le paquebot et ses 29.000 tonnes. Au moment de l'incendie, il se trouvait à 200 milles nautiques des Seychelles, sa destination.
Cette fois, l'histoire semble bien se terminer, contrairement à celle du Costa Concordia. Le 13 janvier, cet autre paquebot de la compagnie Costa avait lui sombré au large de l'île italienne du Giglio. Le naufrage avait fait 32 morts, et le navire devra certainement être démantelé sur place.
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