Etats-Unis : la Cour suprême autorise la reprise des exécutions
Depuis le 29 avril, date à laquelle un détenu de l’Oklahoma a agonisé pendant 45 minutes après l’injection d’un nouveau cocktail létal, aucun détenu n’avait été exécuté aux Etats-Unis. La justice américaine préférant suspendre les exécutions. Ce mercredi, la Cour suprême a donné son feu pour qu'elles recommencent.
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La Cour s’est prononcée sur le recours de deux prisonniers : Marcus Wellons condamné pour le meurtre d’une adolescente en Géorgie, et John Winfield, condamné à mort pour le meurtre de deux femmes dans le Missouri. Ils ont finalement été exécutés dans la nuit de mardi à mercredi, à 23h56 et 5h10.
Marcus Wellons avait saisi la Cour au sujet de la procédure qui entoure les injections létales dans l’Etat de Géorgie, où il était emprisonné. Elle protège en effet l’identité des fabricants et des fournisseurs des produits. Selon le condamné, le produit utilisé provenait d’un préparateur en pharmacie non homologué. Il doutait également de l'anesthésiant pentobarbital qui doit être utilisé et de l'absence de qualification des personnels chargés de l'exécution. Pour lui, cette "loi du secret " lui faisait courir "un risque substantiel de douleurs significatives ".
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